Quatrième
de couverture :
L'ouvrage revient sur les pas d'une icône de la
littérature jeunesse, Beatrix Potter, dont l'œuvre est parvenue à traverser les
frontières et les âges.
Connue dans le monde entier pour son adorable
personnage, Pierre Lapin, Beatrix Potter a réussi l'exploit de prendre en main
son destin à une époque où les femmes étaient tenues de rester à l'écart de la
société patriarcale.
En plus d'être une artiste au talent incroyable,
Beatrix est également une femme acharnée qui consacra sa vie à la protection de
la nature et de ses habitants.
Elle est notamment parvenue à préserver le charme de
la campagne anglaise, loin du tumulte des grandes agglomérations, en devenant
propriétaire de plus de mille six cents hectares de terres.
Ce que j'en ai pensé :
Il s’agit d’un album relatant l’enfance et l’œuvre
de Béatrix Potter.
C’est un format court qui ne permet pas beaucoup de
développements, ce qui fait que l’on reste à la surface : il nous conte
certains faits marquants, sans s’appesantir dessus.
On passe très rapidement en revue sa vie et on
s’attarde peut-être davantage sur son engagement envers la protection de la
nature et la préservation de Near Sawrey, dans le Lake District.
Le récit à la troisième personne apporte également
une certaine distance : l’auteure ne s’arrête pas beaucoup sur les
émotions ressenties par Béatrix ou très peu.
L’ensemble du texte ressemble donc davantage à une
biographie.
Dans les points positifs, on notera les magnifiques
illustrations de Ilaria Urbinati, qui colle parfaitement avec les dessins de
Béatrix Potter, on retrouve le style de cette dernière.
J’ai aussi beaucoup aimé la dernière partie, après l’histoire, où l’auteure explique comment lui est venue l’idée de cet album, sa découverte de Béatrix Potter et de son combat pour éviter l’urbanisation de ces coins de campagne qu’elle aimait tant.
Je l’ai finalement trouvé beaucoup plus
intéressante que le reste de l’histoire,j'en ai appris davantage à ce moment-là que pendant ma lecture de l'album.
En bref, un album qui a le mérite d’exister et qui permet de mieux connaître une femme en avance sur son temps, déjà engagée dans la préservation de la nature, mais qui aurait sans doute mérité plus d'approfondissement.
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